Arpenter les routes au volant d’un vieux véhicule, c’est surtout rouler en voiture dont la valeur marchande a drastiquement baissé. Or, cette valeur-là constitue la base de l’indemnisation que le conducteur percevra en cas de sinistre éventuel. Cela étant dit, après de nombreuses années de bons et loyaux services, une vieille voiture ne doit plus être couverte en tous risques quitte à se voir octroyer une indemnisation ne pouvant pas pallier le surcoût de la prime. Un simple contrat au tiers s’avère alors suffisant.

Pourquoi assurer au tiers une vieille voiture ?

Concrètement, tous les conducteurs savent parfaitement à quel point une voiture peut voir sa cote diminuer au fur et à mesure qu’elle vieillit. Cette décote pourrait même s’élever jusqu’à 75 % pour les véhicules ayant déjà comptabilisé 10 ans, voire 5 ans de mise en circulation. Qui dit alors perte de valeur marchande, dit baisse significative de l’indemnisation en cas de sinistre. Il semble dans ce cas excessif d’assurer une vieille voiture en tous risques, car dans l’éventualité où un sinistre surviendrait, l’indemnisation ne pourra pas compenser le coût de l’assurance. À noter que la garantie dommages, en principe, ne prend en charge que les dégâts subis par la voiture sur la base de sa valeur actuelle. Il se pourrait même que les coûts découlant de la réparation du véhicule outrepassent la valeur de celui-ci. Donc, pour assurer vieille voiture, autant s’orienter vers un contrat au tiers.

Que couvre l’assurance au tiers ?

La formule au tiers est sans aucun doute celle qui est la moins coûteuse en raison du fait qu’elle est moins protectrice. Celle-ci, comme l’indique précisément son nom, n’inclut que la garantie responsabilité civile du conducteur, laquelle constitue le minimum légal en matière d’assurance automobile. Cette garantie prend en charge les dégâts corporels et matériels que la vieille automobile pourrait causer à autrui. Ainsi, lors d’un sinistre auquel est impliqué le véhicule, l’assureur se charge d’indemniser la victime mais non le conducteur responsable.

Moduler son contrat au tiers : une option qui peut se révéler intéressante

Toutefois, rien n’empêche le propriétaire du véhicule à d’adhérer à d’autres garanties optionnelles pouvant renforcer le contrat au tiers. On parle alors d’une assurance auto au tiers amélioré ou au tiers +. Ce contrat dit « intermédiaire », hormis la garantie responsabilité civile du conducteur, intègre d’autres garanties comme la garantie vol ou incendie, la garantie bris de glace, etc. Une telle formule est surtout préconisée pour les véhicules dont la durée de mise en circulation oscille entre 2 et 8 ans.